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Indigènes

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Filmstill

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Credits

Titre: Indigènes

Pays de production: Algerien; Marokko; Frankreich; Belgien

Year of publication: 2006

Format: 35 mm, DVD, Blu-ray

Couleur: Couleur

Langue: deutsche Fassung

Durée: 119 Minuten

Réalisateur: Bouchareb, Rachid

Scénario: Bouchareb, Rachid; Lorelle, Oliver

Caméra: Blossier, Patrick; Almeras, Jerome

Acteurs: Blancan, Bernard; Sami, Bouajila; Debbouze, Jamel; Naceri, Sami; Zem, Roschdy

Synopsis

Le réalisateur algérien Rachid Bouchareb raconte dans ce film l’histoire de quatre soldats coloniaux dans les troupes françaises pendant la Seconde Guerre mondiale: de leur recrutement en Afrique du Nord à leurs combats contre les soldats allemands dans un village reculé d’Alsace lors de la libération de la France de l’emprise du régime nazi. Avec des acteurs formidables, qui ont remporté de façon collective le prix d’interprétation masculine du festival de Cannes en 2006, et des images émouvantes sur le déroulement de la guerre, ce film évoque, à l’exemple de ses quatre protagonistes, la participation oubliée de dizaines de milliers de soldats africains aux violentes batailles sur le front lors du dernier hiver de la guerre en Europe. A travers les images de cimetières français dans lesquels sont enterrés des soldats africains tués au combat, mais aussi celles des sinistres foyers pour immigrés où les vétérans maghrébins doivent vivre plus tard, le film montre l’oubli de l’Histoire en France et la discrimination des vétérans africains jusqu’à nos jours.
Pour réaliser ce film, Rachid Bouchareb a effectué de longues recherches dans les archives nationales et dans les bibliothèques, mais ce sont des vétérans africains et leurs descendants qui lui ont fourni les informations les plus importantes: "Nous sommes allés à la rencontre de ceux qui ont vécu cette période. Nous voulions écouter ce  qu’ils avaient à dire. Nous nous sommes donc rendus à Bordeaux, à Marseille, à Nantes, mais aussi au Sénégal, au Maroc, en Algérie. Nous nous sommes nourris de leurs expériences, de leurs sentiments. C’est à cette période que je me suis dit que le film ne pouvait pas être l’histoire d’un seul homme. Il fallait ouvrir sur le continent africain."